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Un webinaire pour l’économie bleue en Afrique sous le patronage de la BAD

Le Centre africain des ressources naturelles et le Fonds pour l’énergie durable en Afrique ont organisé, le 23 novembre dernier, le premier webinaire d’une série consacrée au potentiel de l’économie bleue en Afrique.

Le webinaire était axé sur une étude relative au potentiel des énergies renouvelables offshore en Afrique, commandée par le Centre africain des ressources naturelles, entité hors prêts de la Banque africaine de développement. Il était organisé dans le cadre d’une série visant à éclairer l’élaboration des politiques, la planification et les investissements dans les stratégies de l’économie bleue en Afrique. Les résultats de l’étude ont été présentés par Linus Hammar du centre de recherche suédois Octopus Ink Research & Analysis.

L’étude comprend une analyse détaillée du potentiel des énergies renouvelables offshore de l’Afrique, notamment des pays côtiers et insulaires, et des perspectives de développement commercial.

« les énergies renouvelables offshore peuvent soutenir de manière considérable l’expansion de la capacité des énergies renouvelables pour les pays côtiers et insulaires, tout en contribuant à réduire les coûts énergétiques liés à l’importation de combustibles fossiles. » a expliqué Leontine Kanziemo, conseillère en gestion des ressources naturelles au Centre africain des ressources naturelles.

Des études de cas de projets d’énergie offshore financés par le Fonds pour l’énergie durable en Afrique ont été présenté par plusieurs acteurs, entre autres,  Philippe Ong Seng, directeur général à Urban Cooling, qui a présenté un projet intitulé « Mauritius Deep Ocean Water Applications », les pays côtiers d’Afrique et les petits États insulaires en développement disposent d’une précieuse énergie froide renouvelable, fiable et durable, stockée dans l’eau de mer profonde, qui peut être exploitée commercialement et utilisée pour la climatisation. « Les institutions financières telles que la Banque africaine de développement et d’autres fonds d’énergie verte devraient collaborer avec les pays africains et des petits États insulaires en développement, a-t-il suggéré. Cela permettrait de mobiliser des financements concessionnels permettant de mettre en œuvre des projets de climatisation à l’eau de mer dans le cadre de leurs efforts d’atténuation et d’adaptation visant à lutter contre les effets néfastes du changement climatique et à réduire la dépendance aux combustibles fossiles. »

Dan Grech, directeur de Global OTEC Resources figure aussi parmis les porteurs de projets, en présentant un projet de conversion de l’énergie thermique des océans à São Tomé-et-Príncipe. « Chez Global OTEC, notre vision est que les petites îles servent de marché d’entrée permettant de réduire les risques liés aux installations OTEC à petite échelle, d’accumuler des données opérationnelles et de montrer aux bailleurs de fonds et aux assureurs un bilan, permettant une mise à l’échelle massive dans les pays côtiers du monde entier. » a-t-il souligné.

Il est à noter que le Fonds pour l’énergie durable en Afrique est un fonds spécial multidonateurs qui vise à promouvoir l’investissement du secteur privé dans l’énergie durable, conformément au New Deal de la Banque africaine de développement sur l’énergie pour l’Afrique et à l’Objectif de développement durable n°7 des Nations unies relatif à l’accès universel à l’énergie.

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