IWG au Maroc : Le travail hybride comme levier de développement territorial

L’International Workplace Group (IWG), leader mondial des espaces de travail flexibles, ne se contente pas d’ouvrir 11 nouveaux centres au Maroc : il redessine la carte du travail dans le Royaume. En doublant sa présence nationale d’ici fin 2025, le groupe ne vise pas seulement les grandes métropoles, mais amorce une décentralisation stratégique vers des villes à fort potentiel comme Fès et Mohammedia
Loin d’être une simple opération immobilière, cette expansion s’inscrit dans une vision sociétale : rapprocher les espaces de travail des bassins de vie. « Nous voulons permettre aux talents marocains de travailler à proximité de leur domicile ou de leurs clients », explique Alexandre Bignet, directeur Afrique du Nord d’IWG
Fès et Mohammedia : nouveaux pôles du travail agile
– Fès, capitale spirituelle et universitaire, voit l’ouverture du JK Business Center, un signal fort pour retenir les jeunes diplômés dans leur région.
– Mohammedia, ville industrielle en pleine mutation, accueille le Fdala Business Center, destiné à soutenir les PME locales et les consultants indépendants.
Ces implantations traduisent une volonté de rééquilibrer les opportunités économiques entre les grandes villes et les zones secondaires
Un modèle gagnant-gagnant
IWG mise sur des partenariats locaux avec des propriétaires immobiliers pour transformer des bâtiments existants en hubs modernes. Ce modèle permet : aux investisseurs de valoriser leurs actifs, aux entreprises de réduire leurs coûts (jusqu’à 11 000 USD par salarié selon IWG), aux salariés de gagner en qualité de vie (88 % des professionnels interrogés estiment que le travail hybride améliore leur équilibre personnel
Avec 22 centres d’ici fin 2025 et un objectif de 50 à moyen terme, IWG participe à la construction d’un écosystème national du travail hybride. Un réseau qui pourrait, à terme, attirer des talents internationaux, stimuler l’entrepreneuriat régional et réduire les inégalités territoriales.