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Le football marocain en deuil : Ahmed Faras s’éteint à l’âge de 78 ans à Mohammedia

Le Maroc a perdu l’un de ses plus grands symboles sportifs. Ahmed Faras, icône du football national et premier (et unique) Ballon d’or africain marocain, est décédé mercredi à l’âge de 78 ans, dans sa ville natale de Mohammedia, après avoir longuement combattu la maladie.

Né en 1946, Faras a incarné pendant près de deux décennies l’excellence et la loyauté sportive. Capitaine charismatique de la sélection nationale durant les années 1970, il a mené le Maroc vers son seul sacre continental à ce jour : la Coupe d’Afrique des Nations de 1976 en Éthiopie. Cette victoire historique, marquée par le talent et la vision de jeu de Faras, reste gravée dans la mémoire collective.

Surnommé « le gentleman de Mohammedia », Faras a effectué l’ensemble de sa carrière en club au Chabab Mohammedia, dont il est devenu une véritable légende. Entre 1965 et 1982, il y a remporté plusieurs titres, dont un championnat du Maroc, deux Coupes du Trône et une Supercoupe, tout en étant deux fois meilleur buteur du championnat.

En équipe nationale, il a inscrit 36 buts en 94 sélections, un record toujours inégalé. Son élégance technique, sa fidélité à son club et à son pays, ainsi que son comportement exemplaire sur et en dehors du terrain, ont fait de lui un modèle pour des générations entières de footballeurs.

Un hommage national unanime

L’annonce du décès a suscité une profonde émotion dans le monde du sport. La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a exprimé ses condoléances à la famille du défunt et à toute la communauté sportive. Le président de la FRMF, Faouzi Lekjaa, a salué « un joueur d’exception et un grand homme, qui a porté haut les couleurs du Maroc sur la scène africaine et internationale ».

De nombreux clubs marocains, anciens coéquipiers, personnalités sportives et responsables politiques ont également rendu hommage à cette légende du ballon rond.

Les funérailles d’Ahmed Faras se sont déroulées jeudi 17 juillet à Mohammedia, après la prière d’Addohr, en présence d’un grand nombre de proches, de responsables et de fans venus lui rendre un dernier hommage. Son inhumation s’est faite dans la sobriété, conformément à la volonté de l’ancien capitaine.

La disparition d’Ahmed Faras marque la fin d’une époque. Mais son héritage perdurera à travers les jeunes générations qui continuent de rêver grâce à lui. Son nom reste associé à l’âge d’or du football marocain, à une époque où le sport était porté par des valeurs d’engagement, d’humilité et de patriotisme.

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