Journaleco
Journaleco.

The Nairobian… Le Kenya a beaucoup à gagner en s’approchant du Maroc

Le Kenya a beaucoup à gagner en s’approchant économiquement du Maroc et perdrait plus en s’alignant sur les thèses séparatistes appuyées par l’Algérie, écrit le Magazine kényan à grand tirage, «The Nairobian», dans sa dernière édition.

Dans un article sous le titre : «Nairobi perdrait plus si elle soutient la thèse séparatiste», le journaliste et écrivain kényan Tony Mochama revient sur la dernière réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (UA), tenue le 09 mars dernier par visioconférence, à l’invitation du Kenya, son président pour le mois de mars, en précisant que cette réunion «est illégale puisqu’elle viole la décision 693 du sommet de Nouakchott, qui a consacré en 2018 l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’un règlement à la question du Sahara».

L’auteur de l’article cite, à ce propos, l’ambassadeur du Maroc au Kenya, El Mokhtar Ghambou, qui a tenu à souligner que le sommet de Nouakchott avait décidé que l’affaire du Sahara ne relève que du mécanisme de la troïka (présidents sortant, actuel et futur de l’UA ainsi que le président de la Commission de l’Organisation panafricaine), ajoutant que le Kenya a clairement fait alliance avec l’Algérie et l’Afrique du Sud pour soulever, dans ce cadre inapproprié, une question qui ne relève ni des compétences ni des prérogatives de l’Union africaine.

L’auteur de l’article cite aussi le Haut Représentant de l’UA pour le développement des infrastructures, le Kényan Raila Odinga, qui a averti que «le thème de la discussion risquait de provoquer de graves divisions parmi les membres du CPS qui seraient, estime-t-il, plus à l’aise s’ils se penchent sur des questions unificatrices et prioritaires autour desquelles il y a un consensus, en particulier durant cette période difficile de Covid-19».

Selon Mochama, Raila Odinga, qui est également chef du Mouvement Démocratique Orange (ODM), a intérêt à tisser de bonnes relations avec le Royaume du Maroc car, souligne-t-il, «si ce candidat à l’élection présidentielle de 2022 venait à remporter la présidence, il aura besoin de calibres continentales comme le Maroc pour mener à bien son programme national de développement».

«Le Kenya a beaucoup à gagner économiquement du Royaume du Maroc, notamment dans les secteurs de l’agriculture et la construction des barrages», a souligné l’auteur de l’article, qui avait visité auparavant les provinces du Sud du Royaume.

JournalEco

vous pourriez aussi aimer

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.