Tendances
- Le Morocco Capital Markets Days s’invite en force à Londres
- Le Maroc enregistre une forte augmentation des IDE au premier trimestre 2024, avec des perspectives positives à venir
- Bientôt, des Bus touristiques à double étage à Casablanca : Un projet d’envergure en vue
- Rapport d’Interpol : Augmentation des attaques de phishing ciblant les banques au Maroc
- Hailiang, producteur chinois de cuivre, ouvre une usine au Maroc
- Finéa et l’ONEE annoncent le lancement d’une plateforme digitale novatrice
- Huawei Maroc clôture avec succès la troisième édition de l’événement « Huawei Morocco Intelligent Finance Summit »
- L’Association des clubs africains de football transfère son siège au Maroc
- Air Côte d’Ivoire inaugure mardi prochain sa liaison directe entre Casablanca et Abidjan
- MAROC JOBS : Salon de l’emploi, de Recrutement et de l’Incubation 2024
Les opérateurs ferroviaires espagnols s’intéressent au secteur ferroviaire marocain, en particulier au réseau ferroviaire à grande vitesse connu sous le nom de TGV ou Al Boraq.
Le journal espagnol La Informacion a déclaré que plusieurs compagnies ferroviaires ainsi que des experts en ingénierie ont un « nouvel objectif préférentiel : le nouveau réseau ferroviaire à grande vitesse au Maroc ».
L’intérêt découle du « mégaplan » du Maroc pour étendre ses lignes ferroviaires.
« Des grandes entreprises espagnoles ont commencé à prendre position et à activer leurs machines » pour le projet de Rabat, indique le média, rappelant que le défi n’est pas facile avec la présence d’opérateurs français sur le marché.
« La France… était déjà en charge du lancement de la première ligne à grande vitesse du pays il y a sept ans, par l’intermédiaire d’Alstom et du gouvernement français et des institutions financières », a expliqué La Informacion.
L’Espagne prévoit toutefois de rejoindre également le marché, les discussions entre Rabat et Madrid s’intensifiant à ce sujet.
Les pourparlers, selon La Informacion, se sont intensifiés lors de la réunion de haut niveau hispano-marocaine qui s’est tenue en février.
Selon La Informacion, le ministère espagnol des Transports a fait part de l’intérêt du pays pour le projet ferroviaire marocain lors de la réunion, faisant savoir que plusieurs entreprises espagnoles étaient intéressées par les différents projets d’infrastructure du Maroc.
Le média a également rappelé la signature d’un protocole d’accord entre les ministères espagnol et marocain des transports, qui ouvrirait une porte pour explorer plusieurs domaines de coopération, notamment ferroviaire alors que Rabat prévoit des réformes majeures pour améliorer ses chemins de fer.
L’infrastructure ferroviaire fait du Maroc un marché attractif à explorer pour les entreprises espagnoles, qui « renforcent leur présence dans le pays », a ajouté le média.
Le chemin de fer à grande vitesse du Maroc se classe actuellement au 12e rang mondial, selon Omio.
Le Maroc a introduit Al Boraq , le premier chemin de fer à grande vitesse en Afrique en 2018.
La ligne ferroviaire relie la ville de Tanger, au nord du pays, à Rabat, Casablanca et Kenitra.
Le Maroc cherche à étendre le système ferroviaire à grande vitesse pour atteindre davantage de régions et de villes, notamment Marrakech, Agadir et les provinces du sud.
Article précedant
vous pourriez aussi aimer