« Le Maroc confirme sa trajectoire d’amélioration continue de la transparence et de la performance de son système de gestion des finances publiques »
Le 27 septembre 2024, un atelier a été organisé par le Ministère de l’Economie et des Finances en partenariat avec ses principaux partenaires techniques et financiers, à savoir la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, pour présenter les résultats de l’évaluation PEFA 2023 (Public Expenditure and Financial Accountability). Il s’agit de la troisième évaluation réalisée au Maroc, après celles de 2009 et de 2016, en adoptant une approche innovante et simplifiée intitulée « Agile PEFA ».
Le PEFA 2023 repose sur l’analyse objective de 31 indicateurs, regroupés autour de 7 piliers, couvrant trois grands objectifs de l’évaluation :
- La discipline budgétaire ;
- L’allocation stratégique des ressources ;
- L’efficacité de l’utilisation des ressources aux fins de la prestation des services.
Par ailleurs, cette édition a également introduit, pour la première fois, un module complémentaire évaluant la gestion des finances publiques sensible au genre, témoignant des performances réalisées.
L’évaluation, portant sur la période 2020-2022, a révélé une performance globalement élevée du système de gestion des finances publiques au Maroc depuis la précédente évaluation, où 9 indicateurs ont affiché des progrès positifs et 10 indicateurs ont maintenu la même performance.
Ces réalisations témoignent de l’engagement continu du Maroc pour l’amélioration de la performance et de la transparence du système de gestion des finances publiques, dont l’évolution a été constatée au fil des trois évaluations PEFA (2009, 2016 et 2023), où le Maroc s’est porté volontaire.
Concrètement, et outre la performance réalisée dans l’intégration du genre dans la programmation budgétaire, le rapport PEFA a mis en valeur plusieurs volets dont notamment :
- La crédibilité des prévisions budgétaires ;
- La transparence au niveau des transferts des subventions ;
- La mise en place d’une approche axée sur la performance ;
- L’efficacité au niveau des procédures de gestion de la dette ;
- Le suivi rigoureux des actifs financiers ;
- Le développement remarquable au niveau du système de passation des marchés publics ;
- La fiabilité des rapports trimestriels sur l’exécution du budget ;
- L’intégrité élevée des données financières ;
- La haute crédibilité de la Cour des Comptes.
D’autre part, des pistes d’améliorations ont été identifiées, notamment au niveau de la réduction des délais de publication de la loi de règlement et de la mise en place des lignes directrices régissant la programmation des projets d’investissement, y compris l’examen de l’incidence genre.
Les différentes conclusions issues de cette évaluation viendront nourrir et renforcer le processus de la réforme des finances publiques actuellement en cours, notamment dans le cadre de la révision de la Loi Organique relative à la loi de Finances, s’inscrivant fortement dans le processus continue de renforcement de la transparence, de la performance et de la soutenabilité de nos finances publiques.