La saison agricole de la région Beni Mellal-Khénifra a été sauvée, in extremis, grâce aux dernières précipitations, suscitant ainsi l’optimisme et la satisfaction des agriculteurs de la région, rapporte la direction régionale de l’Agriculture de Béni Mellal-Khénifra.
Le cumul des précipitations enregistrées au niveau de la région est de 174,9 mm contre 310 mm durant la campagne d’un an plus tôt, fait savoir la même instance, soit un déficit de 44%. Or, les précipitations enregistrées durant le mois de mars (86mm), soit 50% du cumul, ont ravivé l’espoir aux agriculteurs.
Selon l’Office régional de mise en valeur agricole de Tadla (ORMVAT), ces dernières précipitations ont ressuscité la croissance des cultures déjà emblavées et surtout sur l’amélioration de l’état végétal des parcours et l’alimentation de la nappe phréatique.
Ces dernières pluies ont conforté l’idée des agriculteurs à emblaver les principales cultures de printemps. En effet, il est prévu de cultiver plus de 6.500 ha de maraîchères de printemps pour une production prévisionnelle d’environ 200.000 tonnes au niveau de la région Béni Mellal-Khénifra.
La région de Béni Mellal-Khénifra est connue pour sa vocation agricole, en disposant d’une superficie agricole d’environ 1 million d’hectares et d’une superficie irriguée de 200.000 hectares, soit 14% de la superficie irriguée nationale.
Le secteur agricole contribue à hauteur de 19% au PIB régional, soutenu notamment par la production de ses filières agricoles qui contribuent à hauteur de 12% à 30% à la production nationale. Les céréales sont la culture dominante, en occupant 591,7 mille hectares des surfaces cultivées, ce qui représente une proportion de 68,9%.
D’autres cultures se pratiquent dans la région telles que la culture des légumineuses, les cultures maraîchères, les plantations fruitières. Les dernières précipitations auront ravivé l’espoir sur les principales filières cultivées dans la région, lesquelles filières favorisent l’accès de la région à un marché de consommation de grande taille.