Le Royaume du Maroc attire de plus en plus les convoitises des entreprises américaines, notamment en matière de « Big Data », a relevé, mercredi à Casablanca, le directeur de l’entreprise américaine Palila Software, Vithal Madhira.
« Le Royaume offre moult atouts qui peuvent attirer les investisseurs étrangers, notamment sa situation géographique idéale, sa croissance économique soutenue, sa stabilité politique, outre ses infrastructures qui s’alignent sur les normes internationales », a dit M. Madhira, dans une déclaration à la MAP, en marge d’une rencontre B2B multisectorielle entre une délégation de douze sociétés américaines et différents acteurs de la communauté d’affaires marocaine.
Il a, à cet effet, souligné que le Maroc a consolidé au cours des quinze dernières années son ouverture aux investisseurs étrangers, faisant savoir que le challenge à relever aujourd’hui est de sensibiliser les investisseurs américains et étrangers aux opportunités qu’offre ce pays.
« L’ambition étant d’explorer d’une part de nouvelles pistes de coopération, notamment dans les domaines des technologies de l’information et de l’intelligence artificielle (IA) et d’autre part, d’examiner les moyens susceptibles de permettre aux hommes d’affaires américains de tirer profit des relations privilégiées que le Royaume entretient avec l’Afrique.
Selon M. Madhira, le fait que la population marocaine soit de plus en plus anglophone ne pourra que favoriser le développement d’un partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties, à même de permettre un démarrage soutenable, notamment pour le Maroc qui se présente comme un relais de croissance pour les investisseurs américains en quête de compétitivité et de marché.
Pour sa part, Shakir Farsakh, attaché commercial au consulat général américain au Maroc, a indiqué que l’objectif derrière ce réseautage étant d’encourager davantage d’entreprises américaines à venir découvrir le marché marocain en vue de créer des partenariats avec les entreprises marocaines. « C’est une opportunité importante pour les deux parties afin de prospérer et d’accroître les liens commerciaux entre deux nations », a-t-il dit.
Il a, dans ce sens, rappelé que les relations commerciales entre les États Unis et le Maroc se sont considérablement développés au cours des dernières décennies et que l’année 2021 a marqué quinze ans depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange (ALE) entre les États Unis et le Maroc, grâce auquel le commerce entre les deux nations a quintuplé.
Cette visite fait partie de l’événement Trade Winds Middle East and Africa, une mission commerciale dirigée par le gouvernement américain qui organise des voyages d’affaires vers plusieurs pays de la région MENA au profit de centaines d’entreprises américaines. Le but est de créer des liens commerciaux et d’aider les entreprises participantes à atteindre une croissance et une exposition sur des marchés spécifiques qui les intéressent.
Les sociétés formant la délégation américaine représentent plusieurs secteurs d’activités à savoir l’agroalimentaire, les nouvelles technologies de l’information, la sécurité des technologies de défense et l’énergie. Du côté marocain, des dizaines d’entreprises et de représentants gouvernementaux ont pris part aux rencontres B2B.
Le service commercial des États-Unis est la branche de promotion commerciale relevant du département américain du commerce. Grâce à ses 100 bureaux dans tous les États-Unis et plus de 70 bureaux internationaux, le service commercial relie les entreprises américaines aux acheteurs étrangers et les acheteurs étrangers aux fournisseurs américains dans plusieurs secteurs.