La campagne de vaccination, menée à un rythme soutenu et d’une manière exemplaire, a apporté un grand bol d’air au climat des affaires, selon le Centre Marocain de Conjoncture (CMC).
« En dépit du léger rebond de la pandémie enregistré en début d’année et les multiples restrictions engagées par les pouvoirs publics pour contenir le fléau, la campagne de vaccination menée à un rythme soutenu et d’une manière exemplaire a apporté un grand bol d’air au climat des affaires », précise le CMC dans son sa dernière publication mensuelle « Maroc Conjoncture » n°335.
Cette campagne a également redonné confiance aux opérateurs économiques qui, certes avec précaution, sont en train d’aborder le virage 2021 avec détermination et un brin d’optimisme de bon nombre de secteurs d’activités, poursuit « Maroc Conjoncture » qui est consacrée à un spécial sur « la relance économique : Priorités et mesures d’accompagnement ».
Pour ce qui est des perspectives économiques au niveau du Maroc, le CMC note que l’accès aux vaccins devrait favoriser la confiance et la reprise de l’activité, tandis que les sous-performances du tourisme et du secteur des services en général constituent un facteur de baisse des perspectives économiques.
Soulignant l’importance du soutien aux PME-PMI et l’appui à la dynamique d’investissement, la publication relève que, dans un contexte économique particulièrement contraignant avec la persistance de la crise sanitaire et ses effets déstabilisateurs, les programmes de soutien à l’activité engagés dans l’urgence peinent à produire les résultats escomptés que ce soit au plan de la croissance, de l’emploi ou du progrès social.
Et d’ajouter: « Plus d’une année après le déclenchement de la pandémie et après de multiples efforts pour en atténuer les effets tant au plan économique que social, le cycle d’activité, bien que résilient, ne donne pas encore les signes d’une inflexion de tendance suffisamment vigoureuse ».
Cette situation rend nécessaire la consolidation des programmes de soutien aux PME à travers la facilitation de l’accès au financement mais aussi l’amélioration de l’environnement compétitif, note la même source, relevant qu’elle rend également nécessaire l’intensification de l’effort d’investissement pour la transformation structurelle et la modernisation de l’économie.
Ce numéro spécial a aussi abordé plusieurs autres sujets, notamment les « secteurs de l’économie marocaine: entre effondrements et résiliences », « la politique nationale de l’environnement des affaires: un repositionnement au niveau international » et » le tourisme: un secteur en difficulté ».