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Du tic au tac à propos d’une carrière à Sefrou.. Le propriétaire de la société Gravazel dit tout, ou presque… 

  Comme une réponse du berger à la bergère, le propriétaire de la société Gravazel répond à ses détracteurs. N’en pouvant plus apparemment, ce dernier tient à mettre les points sur ‘‘i’’ au sujet d’une pléthore de plaintes émanant d’un promoteur d’un projet touristique situé dans la même commune où se trouve la carrière Gravazel.
Plantons le décor d’abord. Nous sommes à Sefrou, dans la commune rurale Sidi Khiar. Dans cet espace, la société Gravazel installe en 2013 une carrière pour l’exploitation et la production des agrégats. Et comme toute entreprise responsable et engagée, Gravazel veille à bâtir des liens durables avec les communautés riveraines, à promouvoir la culture du dialogue et à valoriser toutes les pratiques qui permettent de développer l’économie locale, voire de toute de la région Fès-Meknes.
Une superficie de 300 ha a été dédié au site pour répondre aux exigences relatives aux respect de l’environnement. A noter que 30 ha uniquement de cette superficie est exploitée. Le reste, soit 270 ha, sera dédiée à l’implantation d’arbres fruitiers et ce, conformément aux normes internationales en matière du respect de l’environnement.
Des investissements colossaux sont au menu, qui assureront le gain-pain à quelques 200 personnes dont la majorité est issue de la région Fes-Sefrou-Immouzzer,  et dont les détails seront donnés ultérieurement.
Néanmoins et depuis quelques années déjà, la société fait l’objet d’une série d’attaques et de plaintes continues de la part d’un propriétaire d’un établissement hôtelier de la région pour exploitation du site de manière illégale.
Rachid Azelmad, DG de la société Gravazel, se veut catégorique, pour ne pas dire ferme : ‘‘ Le site dispose de toutes les autorisations nécessaires pour l’exercice d’une activité d’exploitation et de production des agrégats’’. Et de poursuivre que la société veille à respecter le process de production de bout en bout et ce conformément à un cahier de charge des plus exhaustifs.
Et ce n’est pas fini apparemment en si bon chemin ! M. Azelmad se veut victime de chantage : ‘‘Il m’a été proposé de racheter 75% dudit projet touristique, soit un montant de 4,2 MDH, mais j’ai refusé. Et il m’a été proposé une solution à l’amiable, à travers un avocat de Rabat. Là aussi j’ai refusé car je ne suis en procès judiciaire contre personne et la société exerce ses activités dans la transparence et les règlements en vigueur’’.
Notre interlocuteur explique que ne donner aucune suite à tous les scénarios de chantage proposé par le propriétaire du projet touristique reste la raison principale à l’origine de toutes ces manœuvres, à savoir, les plaintes non motivées, sit-in manipulés de la population locale, signature trompeuse de pétitions…
Dans le même sens, nombre de commissions officielles a fait le surplace pour enquêter sur les plaintes déposées contre la société Gravazel, mais rien de surprenant ou d’illégal n’a été constaté : ‘‘ Ce qui démontre à maintes reprises la manière avec laquelle la dite personne exploite la misère, l’ignorance et la précarité de la population locale pour leur faire signer des pétitions et des plaintes infondées et vides d’arguments et de sens’’.
M.Rachid Azelmad tient à rappeler toutefois que le site a été conçu de manière à ne présenter aucune menace à la quiétude des populations du douar Beni Mellala. Idem pour le respect de l’environnement où un cahier de charge comprenant une série de mesures est minutieusement respecté.
Et de conclure que la société Gravazel ambitionne de devenir un acteur de développement durable et contribuer de créer de la valeur ajoutée et davantage d’emplois pour les jeunes de la région. C’est ce que M.Rachid Azelmat qualifie d’investissement responsable et citoyen…
K. F
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