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Environnement des affaires.. Le Chef du Gouvernement El Otmani assure et rassure

Le Maroc a adopté, la semaine dernière, la première politique nationale intégrée pour l’amélioration de l’environnement des affaires, qui s’étale sur une période de cinq ans (2021-2025), élaborée en application des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a indiqué le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani.

Dans un document publié sur le site officiel du département du Chef du gouvernement, M. El Otmani a fait savoir que cette politique, élaborée selon une approche intégrée avec la participation de secteurs gouvernementaux, institutions publiques et de représentants du secteur privé, vise à améliorer l’environnement des affaires en répondant aux besoins réels des entrepreneurs et des entreprises nationales.

En application des Hautes Instructions Royales, le gouvernement a également publié la loi relative à la « Réforme des centres régionaux d’investissement et à la création des Commissions régionales unifiées d’investissement (CRUI) », a-t-il dit, ajoutant qu’il s’agit d’une réforme structurelle supplémentaire pour améliorer l’environnement des affaires et soutenir l’investissement.

Grâce à cette vision claire, à la stabilité et à la sécurité dont jouit le Royaume ainsi que les réalisations accumulées en matière d’amélioration de l’environnement des affaires, « nous parions sur l’encouragement davantage d’investisseurs nationaux et internationaux, sur l’offre de meilleures conditions pour la relance économique et la création d’emploi, pour un Maroc plus fort, capable de s’adapter à l’étape post-Covid-19 en particulier », a-t-il souligné.

M. El Otmani a fait observer que les différentes réformes initiées par le gouvernement, notamment avec ses partenaires du Comité National de l’environnement des Affaires, ont permis de surmonter certaines difficultés administratives liées aux autorisations et aux procédures de création d’entreprises et d’investissement, de publier un code de commerce moderne, de renforcer la protection des investisseurs minoritaires et d’établir le principe de transparence et de bonne gouvernance au sein des entreprises.

Elles ont également permis d’adopter la loi relative aux sûretés mobilières, d’améliorer le cadre juridique, réglementaire et procédural des commandes publiques, d’améliorer les délais de paiement et de promouvoir la digitalisation et la simplification d’un ensemble de procédures et de mesures liées à l’entreprise, dont le permis de construire, le raccordement électrique et le transfert de la propriété, a-t-il ajouté.

« La plupart des indicateurs relatifs à l’année 2020 confirment l’efficacité de la réforme des centres régionaux d’investissement », a expliqué le Chef du gouvernement, précisant que ces centres ont contribué à créer plus de 20.000 nouvelles entreprises, à fournir des services à plus de 18.000 petites, moyennes et très petites entreprises, ainsi que l’accompagnement de plus de 4.000 investisseurs et l’approbation de près de 1.500 projets d’investissement d’une enveloppe budgétaire totale d’environ 151 milliards de dirhams, susceptibles de créer quelque 153.000 emplois.

Il a en outre fait savoir que les indicateurs montrent que le délai moyen pour l’examen des dossiers d’investissement finalisés et la prise de décision à leur égard par la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI), ne dépasse pas 20 jours, alors qu’il atteignait 130 jours en 2019. Ces réformes, a poursuivi M. El Otmani, ont contribué à enregistrer un progrès constant dans la création d’entreprises dont la croissance moyenne annuelle a atteint 8% entre 2017 et 2019, et une baisse dans le délai moyen de paiement à 40 jours en 2020, contre 77 jours en 2017 pour les entreprises et établissements publics et à 37 jours en 2019 contre 144 jours en 2016 pour les administrations publiques et les collectivités territoriales. Selon lui, l’attractivité du Maroc s’est aussi renforcée avec une augmentation du revenu annuel moyen des investissements directs étrangers (IDE) à 38,12 milliards de dhs entre 2017 et 2019, contre 33,5 milliards de dirhams entre 2007 et 2016.

Il a noté que ces réalisations et indicateurs, avec le début attendu de la mise en œuvre de la politique nationale intégrée, en plus des réformes menées l’année dernière, notamment la création de l’Observatoire des délais de paiement, la simplification davantage de procédures et formalités administratives, à travers l’adoption de la loi 55.19 et le lancement du Portail National des Procédures et formalités Administratives, ce qui va permettre d’apporter une réponse aux besoins réels de l’entreprise et des investisseurs nationaux, et de renforcer la position du Royaume comme destination d’investissement distinguée.

Ces réalisations permettront égalemen de progresser en matière de l’indicateur mondial de la pratique des affaires (Doing Business) dans lequel le Royaume s’est classé, en 2020, à la 53è position au niveau international, la troisième en Afrique et au Moyen-Orient, soit une progression de 22 places dans le monde par rapport à 2016, a-t-il noté, relevant que « le Maroc avance à pas sûrs pour entrer dans le cercle du top 50, comme prévu dans le programme gouvernemental ».

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