Escapades autour de Casablanca : Le Figaro met en lumière Oualidia, El Jadida et Azemmour

Dans un article publié vendredi dans sa rubrique Voyages, le quotidien français Le Figaro propose à ses lecteurs une escapade entre terre et mer autour de Casablanca, révélant des pépites naturelles et culturelles à moins de deux heures de la métropole. L’article met à l’honneur trois destinations d’exception : Oualidia, El Jadida et Azemmour, recommandées pour les voyageurs en quête de nature préservée, de patrimoine historique et d’expériences insolites.
Décrite comme l’une des merveilles naturelles du Maroc, Oualidia s’étend sur plus de 40 kilomètres de côte où un cordon dunaire longe l’océan Atlantique. Cet environnement unique abrite une lagune protégée, des marais salants, et un écosystème d’une grande richesse écologique, notamment pour l’observation des oiseaux.
Le Figaro souligne que plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux, dont les emblématiques flamants roses, trouvent refuge dans cet écosystème exceptionnel. Les parcs à huîtres font également partie des curiosités locales, tout comme les cultures maraîchères sur les dunes ou les vaches paissant au rythme des marées.
Lieu prisé pour les activités nautiques douces, Oualidia offre aux apprentis surfeurs un terrain idéal pour s’initier aux vagues, tandis que les amateurs de calme peuvent remonter la lagune en barque dans une ambiance paisible et authentique.
Le journal consacre également un focus à El Jadida, cité historique classée au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son exceptionnelle architecture militaire de la Renaissance. Anciennement nommée Mazagan, cette cité fortifiée d’influence portugaise offre un patrimoine unique sur les côtes marocaines.
Avec sa forme étoilée, ses quatre tours de guet et son chemin de ronde dominant l’Atlantique, El Jadida offre une vue imprenable sur le port et les fortifications de pierre dorée. Le Figaro rappelle que cette ville miniature de 7,5 hectares comptait, au XIXe siècle, une quinzaine de consulats, témoignant de sa vocation diplomatique et commerciale.
Le promeneur découvre aujourd’hui une médina où se croisent églises à clochers, demeures à frontons sculptés et placettes baignées d’influences croisées, soulignant la richesse multiculturelle de la ville.
Dernière escale de ce périple, Azemmour, nichée sur les rives du fleuve Oum Er-Rabia, séduit par son charme intemporel. De l’autre côté du fleuve, la médina blanche s’élève au-dessus des eaux, formant un tableau vivant aux allures de carte postale.
Dans son article, Le Figaro décrit avec poésie les ruelles silencieuses, les portes anciennes cloutées, les façades sculptées et les balcons en bois qui témoignent d’un riche passé artisanal et architectural. La ville se distingue également par son engagement artistique contemporain : depuis une dizaine d’années, elle accueille des festivals de street art qui embellissent les murs délavés de fresques colorées.
Ce « fil d’Ariane » artistique permet au visiteur de découvrir la médina d’Azemmour autrement, entre patrimoine et modernité, dans une atmosphère conviviale où le bonjour chaleureux est une coutume spontanée.