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Gestion des ZLE : L’expérience marocaine mise en exergue

L’expérience du Maroc en matière de gestion des Zones de libre-échange (ZLE) a été mise en exergue, mercredi, par les participants à un webinaire sur « L’outil de gestion des risques des zones franches ».

Initié par le Policy Center for the New South (PCNS) en partenariat avec le « Royal United Services Institute for Defence and Security Studies » (RUSI), cet atelier, a mis l’accent sur le développement des zones de libre-échange au Maroc ainsi que leur contribution à l’accélération du plan industriel du pays.

Ainsi, la directrice marketing et communication au port Tanger Med, Ilham Khalil, a affirmé que la zone Tanger-Med a entamé son activité en 2003, grâce à la mise en place d’une plateforme industrielle qui est en mesure de booster la compétitivité de tout le pays et attirer plus d’Investissements directs étrangers (IDE).

Mme Khalil a également souligné que la plateforme logistique, qui agit dans quelques 180 ports, fournit des services à l’échelle mondiale dans les différents domaines maritimes, et joue un rôle important dans la gestion de la zone franche.

Avec un revenu d’exploitation de 5 milliards de dollars, généré principalement par les secteurs de l’automobile, l’aéronautique et le secteur tertiaire en général, le port Tanger Med œuvre en concert avec les investisseurs en vue de leur proposer les meilleurs solutions qui existent, a-t-elle assuré.

En termes d’approvisionnement des besoins des entreprises, Mme Khalil a souligné que « les meilleures pratiques » ont été mises en place, notamment à travers le recours aux nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC), en plus de la prise en compte de toutes les barrières, outre la coordination avec l’ensemble des acteurs pour donner les meilleures solutions aux clients.

« Tanger Med est ainsi un hub favori pour les investisseurs », a-t-elle noté, ajoutant que « la zone de libre-échange de Tanger Med est la deuxième plus grande ZLE en termes de performance sur les différents secteurs, et ce grâce à la sécurité fournie par notre structure ».

Pour sa part, le responsable du bureau investissement et zones Franches à l’Administration des Douanes et impôts indirects, Youssef Briga, a indiqué que « notre expérience au niveau des zones de libre-échange remonte à 1984 », notant que la mission s’étale sur deux volets, économique et de contrôle.

Pour ce qui est de la mission économique, M. Briga a précisé que le bureau investissement accompagne les investisseurs et leur facilite les procédures. « Nous sécurisons également le flux de marchandises et de produits, nous sommes le point d’accès et le point de sortie de chaque zone de libre-échange », a-t-il ajouté.

S’agissant du volet de sécurité, il a fait état de la mise en place de processus de contrôle rodés, notant que les ZLE au Maroc sont toutes soumises à un même niveau de contrôle, aussi bien à l’entrée qu’à la sortie.

Il a, en outre, fait savoir que les contrôles visent à s’assurer des éléments quantitatifs et qualitatifs des marchandises et de la conformité des produits par rapport à la déclaration douanière, soulignant que les contrôles s’effectuent au Maroc selon les normes internationales.

Parmi les défis de cette opération, figure la lutte contre la contrefaçon, à laquelle l’administration douanière fait face à travers des programmes d’accompagnement et de suivi.

Lancé en 2014 à Rabat avec plus de 40 chercheurs associés du Sud comme du Nord, le Policy Center for the New South (PCNS) offre une perspective du Sud sur les enjeux des pays en développement. Il vise à faciliter les décisions stratégiques et les politiques publiques relevant de ses principaux programmes : Afrique, géopolitique et relations internationales, économie et développement social, agriculture, environnement et sécurité alimentaire et matières premières et finance.

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