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La Fondation Lafqui Titouani a organisé, vendredi 23 septembre, une rencontre, en marge de son forum des débats publics, avec le Président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou. Le colloque s’est penché sur différentes questions qui ont suscité de vifs débats au Maroc.
Evidemment, le sujet des hydrocarbures au Maroc n’a pas été épargné. Rahhou dit suivre une procédure administrative stricte afin d’écouter toutes les parties concernées par le dossier, y compris les sociétés de carburant et de distribution, ainsi que les citoyens et le gouvernement.
Il a précisé qu’un rapport composé de 100 pages sera rendu public dans les jours à venir, détaillant toutes les données concernant la question des carburants au Maroc, pour un bon déroulement de l’activité du marché, ajoutant que le rapport comprend également les marges de gains générés par les sociétés présentes au Maroc en les comparant avec les prix du marché mondial.
Rahhou a ensuite souligné l’indépendance de son département. « Le Conseil ne subit aucune pression et reste neutre face au lobbying économique qui pourrait être exercé par certains opérateurs. A contrario, le Conseil exerce ses fonctions en toute indépendance, comme le prévoit son statut ».
Il a ensuite souligné que des partenariats ont été scellés avec plusieurs départements et institutions tels que la douane, le parquet, Bank Al-Maghrib, l’Office des Changes et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, afin de renforcer les fonctions du Conseil.
Pour rappel, le rôle principal du Conseil consiste à fournir au consommateur les meilleurs produits aux meilleurs prix. Ceci dit, cette institution constitutionnelle est également habilitée à mener des investigations de terrain, sauf que certains décrets d’application de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence ne sont pas encore adoptés. Le responsable a précisé qu’actuellement son organisme se focalise davantage sur le socle de sensibilisation, en plus de son rôle en matière de sanctions.
En outre, Rahhou a exprimé son opposition à l’élargissement du système actuel de subvention des prix, y compris les prix des carburants, tout en prônant le soutien direct aux familles, soulignant que l’allègement des prix pourrait s’effectuer en maintenant les prix à leurs niveaux. Le responsable a, en outre, affirmé que le Conseil émettra d’autres rapports, à l’instar de celui relatif aux hydrocarbures, contenant des recommandations de cet établissement, et qui seront en mesure d’encadrer l’opinion publique.
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