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Le Maroc confie à Ineco le développement de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca

L’Office national des aéroports du Maroc (ONDA) a confié à la société espagnole Ineco l’élaboration du Programme de développement de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, selon le Journal électronique Atalayar.
Ineco sera chargée d’analyser les infrastructures aéronautiques et les terminaux de l’aéroport de Casablanca afin d’analyser sa situation actuelle et d’établir la stratégie de développement des infrastructures et des équipements pour pouvoir absorber le futur trafic de passagers que connaîtra cet aérodrome, selon la même source.
Ineco est une entreprise publique multinationale espagnole à gestion privée, dépendant du ministère des Transports, avec 55 ans d’expérience dans les projets de transport, d’énergie, d’environnement et d’urbanisme et dédiée à l’offre de solutions innovantes, intégrales et technologiques sur tous les continents et dans tous les secteurs. Avec une équipe multidisciplinaire de plus de 5 500 professionnels, l’entreprise est présente sur tous les continents où elle déploie son expérience et sa capacité à aborder des projets techniquement complexes grâce à ses connaissances spécialisées et à l’application des technologies les plus avancées et les plus pointues.
Le Maroc va améliorer les liaisons ferroviaires et faciliter les liaisons aéroportuaires
D’autre part, ONDA a fait appel à Ineco pour concevoir le développement de l’aéroport international de Casablanca grâce à la grande expérience de la société espagnole. Le président d’Ineco, Sergio Vázquez Torrón, a tenu une réunion avec le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, et les représentants des principaux opérateurs de mobilité marocains, et l’accord a été conclu.
Vázquez Torrón a souligné que le Maroc va donner une impulsion à ses infrastructures de transport et que ses relations avec l’Espagne se trouvent à un moment favorable. Une étape prometteuse s’ouvre donc pour les entreprises espagnoles d’ingénierie et de construction dans un pays où les entreprises françaises ont traditionnellement occupé une position majoritaire sur le marché. Avec ce projet, nous consolidons notre leadership en tant que planificateurs d’aéroports. La valeur clé que nous avons apportée à la transformation du réseau aéroportuaire en Espagne, ainsi qu’au développement de plans directeurs en Colombie, au Mexique, en Grèce et au Cap-Vert, représente une expérience qui positionne l’ingénierie espagnole à la place qu’elle mérite, selon l’entreprise espagnole elle-même.
Dans la perspective des prochaines années, le plan de développement comprendra des prévisions de trafic de passagers, de bagages et de mouvements d’avions ; une évaluation des capacités actuelles de l’aéroport et des mesures pour leur optimisation ; outre les scénarios de développement, l’identification des besoins actuels et futurs en termes de connectivité routière et ferroviaire ; et l’établissement des phases des travaux d’agrandissement.
Le journal Atalayar ajoute que Ineco a déjà été impliqué dans l’aéroport international Mohammed V de Casablanca lors d’un précédent projet d’extension. Ineco a également été responsable de la réalisation du projet d’étude, d’analyse et de réorganisation de l’espace aérien marocain en vue de développer un nouveau système de navigation aérienne.
Excellente nouvelle pour le transport ferroviaire marocain..
L’Office national des chemins de fer (ONCF) au Maroc a annoncé avoir dépassé ses objectifs en 2023, avec pas moins de 52,8 millions de voyageurs transportés sur l’ensemble du réseau.
C’est donc une excellente nouvelle pour le transport ferroviaire marocain.
Un niveau record au Maroc qui dépasse largement les 52 millions de passagers initialement prévus.
Il représente une hausse de 15% par rapport à 2022, boostée notamment par le succès du TGV Al Boraq qui a drainé plus de 5 millions d’usagers sur la ligne Tanger-Casablanca.
Cette fréquentation en forte hausse s’est traduite par des recettes en progression de 17% sur un an, atteignant près de 2,55 milliards de dirhams pour l’ONCF.
Un bond de 6% à 4,88 milliards de dirhams est même constaté au niveau du chiffre d’affaires consolidé.
Le rail marocain surfe sur un engouement durable des usagers. Les projections tablent sur une nouvelle croissance de 7% en 2024, soit 56 millions de voyageurs transportés.
Face à cette demande exponentielle et dans un souci de modernisation, l’ONCF doit consentir d’importants investissements.
En novembre dernier, un appel d’offres de 1,5 milliard de dollars a ainsi été lancé pour l’acquisition de 168 nouveaux trains.
Mais le plus gros chantier reste celui du développement du réseau ferré national.
Le plan prévoit la construction de « 1300 km de lignes à grande vitesse et 3800 km de lignes à moyenne vitesse » selon l’ONCF.
Avec de tels projets d’envergure, le Maroc poursuit sa stratégie visant à faire du train l’un des principaux moyens de mobilité à même de répondre aux besoins croissants en déplacements. Une véritable succès story pour le rail marocain.

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