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L’administration pénitentiaire marocaine a lancé à plusieurs reprises un programme de rééducation et de réinsertion des mineurs de moins de 20 ans, tranche d’âge où la récidive atteint 26% dans le pays.
Le programme, qui dans un premier temps portera sur un groupe d’une quarantaine de détenus, a été présenté par la Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion (DGAPR) dans un acte tenu à la prison de Tamesna, en périphérie de Rabat, en présence des prisonniers bénéficiaires et de divers officiels marocains.
Dans une déclaration à la presse, le directeur de la Réinsertion à la DGAPR, Mulay Driss Aguelmam, a expliqué que ce programme dure quatre mois et est composé de trois unités de « reconnaissance » du crime commis, « excuses » et « engagement » pour changer de comportement.
Préparé en collaboration avec quatorze ONG et partenaires nationaux et internationaux, il consiste en des séances de suivi juridique, psychologique et social du mineur détenu, des écoutes et des rencontres avec les proches et les victimes de ces détenus, et des formations professionnelles.
Les détenus bénéficiaires (sélectionnés dans la maison de correction de Casablanca, qui souffre des taux de récidive multiple les plus élevés au niveau national) ont été condamnés à plusieurs peines pour différents crimes, la plupart d’entre eux sont des vols qualifiés, et ont des niveaux de récidive allant jusqu’à onze fois.
L’un d’eux, Mehdi. R (16 ans), a été arrêté quatre fois et est en attente de jugement pour vol qualifié. La première fois, il a été arrêté à l’âge de 13 ans pour vol qualifié, la deuxième fois pour trafic de drogue et la suivante pour hooliganisme dans le football.
« J’espère que ce programme m’aidera dans ma formation professionnelle pour ne pas retourner en prison », a expliqué le jeune homme à EFE.
Selon une étude de la DGAPR, présentée lors de l’événement, le taux de récidive au Maroc s’élève à 24,6%, et chez les mineurs entre 12 et 18 ans il est de 25,9%.
L’étude explique que la récidive chez les hommes est 2,8 fois plus élevée que chez les femmes et ajoute que plus un détenu a de casier judiciaire, plus il a de chances de concourir à commettre des crimes.
Oumaima Faouzi, responsable de la DGAPR chargée de présenter le rapport, a souligné que la récidive au Maroc est un phénomène davantage lié aux personnes âgées de 18 à 30 ans et lié au chômage, contrairement à d’autres pays où il se concentre sur les adolescents
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