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« Les Bons Repas, un levier stratégique de relance économique »

Dans le contexte de crise sanitaire et économique actuel, l’Association des Emetteurs de Titres de Services (ASMETS), la Fédération Marocaine des Franchises (FMF) et la Fédération Nationale des Restaurateurs (FNR) sollicitent les autorités pour créer un cadre fiscal favorable aux Bons Repas, dans le cadre de la LF21

Mardi 15 décembre 2020,

L’ASMETS, la FMF et la FNR ont mené une réflexion commune, et en profondeur, en faveur des Titres de Services comme leviers prioritaires de relance économique. Cette réflexion a abouti à un certain nombre de recommandations et de mesures en faveur d’un cadre fiscal favorable aux Bon Repas (BR), notamment dans le Projet de Loi de Finances 2021.

En effet, le BR encouragera et soutiendra la consommation des ménages, précisément dans le secteur de la restauration. Son champ d’utilisation est adaptable par les pouvoirs publics à un éventail de biens et services déterminés, avec une durée et un périmètre géographique de validité.
En effet, afin d’apporter des solutions immédiates, réalistes et rapidement exécutables, à l’adresse du secteur de la restauration, le collectif ASMETS/FNF/FNR demande aux autorités de :

Mesure principale

 Doubler la valeur faciale du BR, soit 60 Dhs, avec possibilité de cumul avec la Prime Panier
Et/ou
 Tripler la valeur faciale du BR, soit 90 Dhs, sans possibilité de cumul avec la Prime Panier (Pour les nouveaux employés ou les sociétés ne proposant pas de Prime Panier)

Mesures support
 Assurer le fléchage du BR exclusivement vers le secteur de la restauration
 Encourager la dématérialisation des BR
 Fixer les réseaux d’acceptation selon les vocations des titres

« Soutenir le BR dans le contexte de crise actuel créera un élan de solidarité et permettra de flécher la dépense des bénéficiaires vers les secteurs cibles », précise Mohamed El Fenne, Président de la FMF.
Les avantages du BR sont aujourd’hui prouvés pour l’ensemble de l’écosystème :
 Pour les salariés, à travers l’augmentation de leur pouvoir d’achat
 Pour les entreprises qui ont en font un véritable levier de performance managériale
 Pour les restaurateurs et les franchises qui multiplient leur chiffre d’affaires, créent de l’emploi et fidélisent leur clientèle
 Pour les pouvoirs publics, qui accroissent/optimisent la collecte des impôts et luttent contre le « cash » (informel)

« Sur un périmètre d’utilisation strictement dédié à la restauration et l’alimentation, ce BR encouragera et soutiendra la consommation nationale. Il contribuera ainsi à relancer, de manière immédiate et efficiente, l’activité des secteurs meurtris par la crise et à sauvegarder et créer des emplois » tient à souligner Badre OUAÏCHA, Président de l’ASMETS.

De manière générale, le développement du BR permettra la résurgence économique du secteur de la restauration tous types confondus. Cette mesure d’urgence permettrait alors de générer une hausse nette du budget de l’Etat estimée à 65 Millions de dirhams et qui peut aller jusqu’à 1,4 Milliards de dirhams en cas de pénétration du marché à 50%. La création d’emploi dans le secteur de la restauration sera très favorablement impactée. Toutes les études dans le monde soulignent, selon la nature du réseau d‘acceptation du titre, tantôt restaurants et tantôt mixte, une forte création d’emploi induite par le développement du BR.

« S’agissant du marché marocain et eu égard au nombre immédiat de bénéficiaires susceptibles d’être équipés en BR, soit 600 000 salariés environ, il est facile de se projeter sur une création d’emplois, grâce au développement du BR, dans les 3 à 5 prochaines années, de 30 000 emplois (Un emploi créé pour chaque 20 nouveaux bénéficiaires) » précise Mohamed Fadel, Président de la FNR.

Sur le plan du pouvoir d’achat et de la consommation, il est essentiel de s’assurer que le BR soit utilisé exclusivement à des fins de restauration ou d’achat de produits alimentaires dans un réseau de commerçants déterminé en prenant en compte le changement des habitudes de consommation alimentaire des salariés.

Pour rappel, à ce jour, le montant exonéré du BR, égal à 30 dirhams par jour travaillé, ne permet pas d’assurer l’achat d’un repas sain et équilibré lors de la pause déjeuner, en particulier pour
les travailleurs à faible revenu. Aussi, il est aujourd’hui impossible de cumuler l’exonération de la Prime Panier et du BR. Enfin, nonobstant la fixation du plafond de la valeur faciale du BR à 30 dirhams, il n’existe pas de réglementation au niveau de la CNSS, le plafond restant deux fois le salaire minimum qui s’élève à 26,92 dirhams.

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