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L’UNESCO mobilise des équipements d’alerte précoce  aux tremblements de terre au profit du Maroc

Entre le 17 et 21 janvier 2021, sept équipements de haute technologie d’alerte précoce aux tremblements de terre ont été mis à la disposition du Centre National de Recherche Scientifique et Technique (CNRST), dont un a été installé à l’Institut National de Géophysique (ING) et les autres au niveau des villes de Kenitra, Larache, Tanger, Al Hoceima, Nador et Fès. Ces installations ont été possibles grâce à la mobilisation par le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb d’un don fourni par la compagnie japonaise « Challenge Company Limited » au profit du CNRST.

Ces équipements de haute technologie d’alerte précoce permettront ainsi de détecter les tremblements de terres juste avant leur occurrence et de lancer des messages d’alerte à travers des haut-parleurs. Ils sont également d’une grande utilité pour l’alerte au Tsunami et peuvent déclencher l’arrêt instantané de certains équipements sensibles comme les machines au niveau des centrales nucléaires, les trains et les ascenseurs.

La situation géographique du Maroc sur la bordure nord-ouest de la plaque africaine, qui est en perpétuel mouvement de rapprochement et de collision avec la plaque eurasienne, expose plusieurs zones du pays au risque de tremblement de terre. Le Maroc a de ce fait dû faire face à de nombreux séismes violents ayant généré d’importants dégâts humains et matériels dans certaines régions affectées comme celle d’Agadir en 1960 et celle d’Al Hoceima en 2004.

Aussi, depuis plusieurs années, le Maroc a mis en place une politique de recherche dans le domaine de la sismologie, à travers l’extension du réseau sismologique géré par l’ING relevant du CNRST, et par le biais de nombreux travaux de recherche et de missions de terrain réalisés par les universités marocaines.

L’UNESCO, en lien avec son mandat dans le domaine des sciences, facilite et promeut l’utilisation de la science et de la technologie pour contribuer à la réduction des risques de catastrophe. L’Organisation veille au renforcement de la coopération scientifique internationale pour améliorer les capacités de ses pays membres à se prémunir des risques de catastrophes et sauver ainsi des vies humaines et des infrastructures.

JournalEco

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