Journaleco
Journaleco.

Provinces du Sud Le nouveau rapport d’Oxford Business Group sur les opportunités et les atouts de Dakhla Oued Ed-Dahab  

Oxford Business Group (OBG) s’apprête à lancer un nouveau rapport consacré à la région marocaine de Dakhla-Oued Ed-Dahab. Intitulé « The Report : Morocco – Dakhla 2021 », la nouvelle étude du cabinet d’intelligence et de conseil évoque les opportunités d’investissement présentes dans la région et les nouveaux projets actuellement en cours afin de développer d’avantage les secteurs des énergies renouvelables, des infrastructures, de la pêche, de l’aquaculture, du tourisme et de l’agriculture.

Dakhla-Oued Ed-Dahab est l‘une des douze régions issues du découpage territorial de 2015. Représentant environ 20% de la superficie totale du Royaume, la région a enregistré ces dernières années une croissance solide, un PIB par habitant deux fois supérieur à la moyenne nationale, et, grâce aux efforts déployés afin de diversifier l’économie et apporter une plus grande valeur ajoutée, aux grands chantiers d’infrastructures, notamment portuaires, et aux initiatives visant à améliorer l’environnement des affaires, les investisseurs internationaux sont de plus en plus nombreux à reconnaitre le potentiel  de croissance de cette dernière.

L’emplacement stratégique au sud du pays constitue également un atout majeur de la région, sur lequel s’ancre sa stratégie de développement à long terme. Ainsi, selon Mounir Houari, Directeur Général du Centre Régional d’Investissement (CRI) Dakhla-Oued Ed-Dahab, la région « se positionne comme première porte d’entrée vers l’Afrique. » Et d’ajouter : « L’association d’infrastructures de transport modernes, tel que le nouveau port Dakhla Atlantique, qui a nécessité un investissement d’environ 1,4 milliard de dollars, la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla, d’une longueur de 1055 km, et la création de zones industrielles, vont non seulement permettre de stimuler la croissance économique mais également consolider la position de la région en tant que hub pour ce qui est des échanges commerciaux et des investissements entre le royaume et l’Afrique sub-saharienne.»

Après une vue d’ensemble de la situation économique de la région, la nouvelle étude d’OBG analyse en détail les secteurs clés et leurs perspectives de croissance. Le secteur de la pêche, plus gros employeur de la région, et parmi les plus importants contributeurs  au PIB de cette dernière. Dans le cadre de la stratégie de développement d’une économie bleue promue par le Roi Mohammed VI, les initiatives destinées à stimuler le secteur fleurissent. La création de nouvelles plateformes industrielles, l’expansion de la Zone Franche d’Afrique de l’Ouest, ou encore l’avancée du mégaprojet du port Dakhla Atlantique, dont la livraison est prévue en 2028, ne devraient pas manquer de doper les activités d’une filière tournée vers l’exportation.

Le tourisme constitue le deuxième secteur stratégique après la pêche et l’aquaculture. Le tourisme durable occupe une place de choix dans le modèle de développement de la région, qui mise également sur l’exploitation des énergies renouvelables. Les nombreux projets solaires et éoliens devraient contribuer à permettre au Maroc d’atteindre l’objectif de 52% d’énergie renouvelable fixé pour 2030 et alimenter la croissance locale, tout en attirant les investisseurs. Plus de détails sont par exemple à retrouver dans « The Report : Morocco – Dakhka 2021 »  sur le projet de construction à Dakhla d’un des plus grands parcs éoliens au monde (900 MW), développé par la start-up américaine Soluna Technologies, qui, bénéficiant d’une enveloppe de 2,5 milliards de dollars, devrait voir le jour en 2026.

Le Directeur Éditorial Afrique d’OBG Bernardo Bruzzone a salué la parution de ce nouveau rapport, qui fournit des clés indispensables pour mieux comprendre les atouts de la région et cerner les réelles opportunités qu’elle offre à moyen terme : «La région de Dakhla-Oued Ed-Dahab a montré ces dernières années qu’elle était résolument tournée vers l’avenir, affinant sa stratégie de développement pour miser au mieux sur ses points forts. L’ouverture de plus d’une dizaine de consulats à Dakhla au cours des deux dernières années montre bien le dynamisme attendu de la région et l’essor que devraient prendre les activités commerciales, notamment avec ses voisins africains.»

Khalid Fakhir

 

 

vous pourriez aussi aimer

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.