En sa visite officielle au Maroc, Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, a réitéré son engagement à renforcer les liens avec les autorités marocaines, particulièrement dans le domaine de l’hydrogène vert.
Historiquement réticente aux importations d’hydrogène vert, la France a revu sa politique. Lors de sa rencontre à Rabat le 26 avril, Bruno Le Maire a discuté avec Ryad Mezzour, ministre marocain de l’Économie et du Commerce, de l’impulsion des projets communs dans divers secteurs stratégiques.
« Il est primordial de clarifier certains points afin d’accélérer la coopération entre la France et le Maroc, notamment dans des domaines tangibles tels que l’industrie automobile, l’hydrogène et les énergies décarbonées », a souligné Bruno Le Maire. « Nos deux pays ont l’opportunité de collaborer étroitement sur ces marchés. Je suis ici pour initier une nouvelle dynamique dans nos relations économiques. Nous sommes à l’aube d’une ère géopolitique où la redéfinition des partenariats est essentielle », a-t-il ajouté.
À ce stade, les détails des futures collaborations restent à définir. Cependant, en ce qui concerne l’hydrogène vert, le Maroc dispose d’un potentiel considérable. Récemment, le gouvernement a dévoilé les premiers éléments d’une future offre visant à développer des capacités de production sur son territoire en collaboration avec des partenaires tiers. D’ici 2030, le pays espère être en mesure d’exporter jusqu’à 10 TWh/an, équivalent à environ 300 000 tonnes.