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Trois ans seulement après avoir rejoint Amanys Pharma, fabricant marocain d’antibiotiques et fournisseur hospitalier, le fonds de capital-investissement SPE Capital et le français Proparco se retirent de l’entreprise et cèdent leurs actions à Laprophan, une société pharmaceutique marocaine.
SPE Capital et Proparco ne sont plus actionnaires d’Amanys Pharma (anciennement Saham Pharma). Le fonds de capital-investissement axé sur l’Afrique et l’institution française ont annoncé le 11 novembre leur sortie du groupe pharmaceutique marocain.
Laprophan, un fabricant pharmaceutique marocain, a accepté d’acheter les parts pour un montant non divulgué.
SPE Capital et Proparco s’en vont après trois années d’investissement dans le groupe Amanys. Les deux partenaires, qui affirment avoir accompagné Amanys dans sa croissance en développant ses capacités industrielles et en améliorant ses standards de gouvernance, n’ont pas communiqué sur la rentabilité (taux de rendement interne) de cet investissement.
En rejoignant Amanys Pharma, SPE Capital et Proparco s’étaient engagés à accélérer la croissance de l’entreprise, à consolider sa position dans le secteur de la fabrication d’antibiotiques au Maroc et à accompagner son développement à l’international.
Une fois que la sortie aura obtenu les approbations réglementaires nécessaires, il s’agira de la deuxième sortie de SPE Capital via son fonds de capital-investissement axé sur l’Afrique, SPE AIF I.
Le Maroc fabrique 70 % de ses besoins en médicaments. Cela contraste avec l’ensemble du continent africain qui ne produit que 30 % des médicaments dont il a besoin. Selon la Banque africaine de développement (BAD), le continent dépense 14 milliards de dollars par an en importations de médicaments.
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