Les douanes françaises saisissent des œuvres d’art marocaines de grande valeur

Des sources confirment que le destinataire prévu de ces chefs-d’œuvre pourrait ne pas être basé en France.

Coup de théâtre au port de Sète : les douanes françaises ont découvert au début du mois un trésor d’œuvres d’art non classées, d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Cette découverte inattendue a été faite lors d’une inspection de routine d’un ferry en provenance du Maroc, transformant un contrôle standard en un vol d’œuvres d’art digne des gros titres.

Le 10 juillet, les autorités douanières du port de Sète ont fait la découverte stupéfiante d’une cargaison d’œuvres d’art marocaines introduites en contrebande sans documentation.

Selon le site Midi Libre, les œuvres d’art introduites en contrebande comprenaient « huit tableaux magistraux, une statue et une épée ancienne ».

Les œuvres d’art saisies ont été découvertes cachées dans une camionnette en provenance du Maroc et attendent désormais une expertise.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer si ces objets peuvent être qualifiés de « biens culturels » – qu’il s’agisse d’objets archéologiques, de manuscrits anciens, de reliques historiques ou d’antiquités.

Si tel est le cas, ils devront être dûment documentés.

Quant à leur origine, certains spéculent que ces œuvres pourraient être liées à un héritage.

Si elles étaient vérifiées, elles seraient soumises à taxation ; dans le cas contraire, elles seraient simplement des marchandises de grande valeur.

Selon Midi Libre, des informations concordantes suggèrent que le destinataire prévu ne serait pas basé en France.

En attendant les analyses des experts pour déterminer leur provenance, les œuvres ont été remises au Musée Paul-Valéry de Sète pour y être conservées.