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Les ventes automobiles au Maroc dépassent les 2 milliards de dollars en février

Malgré la hausse de l’inflation, les ventes automobiles du Maroc ont atteint plus de 21,66 milliards de MAD, soit 2,13 milliards de dollars à fin février 2023.
Le nombre représente une augmentation de 40,5% par rapport à la même période un an plus tôt, selon de nouvelles données de l’Office des changes le 1er avril.
Le bureau a attribué le développement à l’augmentation de tous les segments du secteur, y compris le segment de la construction, le câblage et les intérieurs et sièges des véhicules.
Les exportations du secteur de l’électronique et de l’électricité ont augmenté de 36,4% pour atteindre 3,65 milliards de MAD (360 millions de dollars) au cours de la même période. Cette évolution s’explique par la hausse des ventes de matériel électronique de 57,7% pour atteindre 1,4 milliard MAD (138 millions $) ainsi que les câbles.
Le secteur automobile fait partie des industries qui contribuent le plus à l’économie marocaine.
En mars, le pays d’Afrique du Nord a signé deux accords avec Renault Maroc pour renforcer la formation dans l’industrie.
Le ministre de l’Inclusion économique Younes Sekkouri a souligné l’importance de la formation dans le secteur, le qualifiant de « locomotive de préparation et de mobilisation des compétences ».
La semaine dernière, le Roi Mohammed VI a renouvelé l’engagement du Maroc à faire progresser le secteur, soulignant que le pays devenait un pôle industriel clé sur le marché mondial.
Lors de la première Journée nationale de l’industrie, le Roi Mohammed VI a souligné que le pays se positionnait comme une destination clé pour plusieurs industries de pointe, dont l’aviation et le secteur automobile .
Selon l’Office des changes, les ventes de textile et cuir ont également enregistré une hausse de 15,1% au cours des deux premiers mois de 2023 grâce à la hausse des exportations de prêt-à-porter, chaussures et tricots.
Les ventes de phosphates et dérivés ont cependant reculé à 10,96 milliards MAD (1 milliard $) en février contre 14,68 milliards MAD (1,44 milliard $) enregistrés durant la même période l’an dernier.
« Cette évolution s’explique par la baisse des ventes d’engrais chimiques naturels, celles d’acide phosphorique, et celles de phosphates », explique l’office.
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