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Plusieurs provinces du Maroc connaîtront une canicule la semaine prochaine

Malgré les précipitations tardives qui ont provoqué des inondations dans certaines régions du nord du Maroc, le pays reste confronté à une grave pénurie d’eau.

Une vague de chaleur devrait frapper plusieurs provinces du Maroc de mardi à vendredi cette semaine, selon une alerte orange de la Direction générale de la météorologie (DGM).

Les températures devraient monter entre 40 et 44 degrés Celsius entre mardi et vendredi, explique l’alerte.

Les provinces touchées comprennent Assa-Zag, Es-Semara, Boujdour, Oued Ed-Dahab et Aousserd.

Cette nouvelle intervient alors que le Maroc est confronté à la sixième année consécutive de sécheresse, mettant à rude épreuve ses ressources en eau et affectant négativement son agriculture, qui dépend de la pluie.

Malgré les précipitations tardives qui ont provoqué des inondations dans certaines régions du nord du Maroc, le pays reste confronté à une grave pénurie d’eau.

Le mois dernier, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, a révélé que le volume des précipitations avait connu une augmentation annuelle modérée de 9 % en 2024, atteignant 224 millimètres au cours des quatre premiers mois de cette année.

Bien que les précipitations aient atténué une partie de la pression et relancé le taux de remplissage de certains barrages nationaux, les précipitations restent inférieures de 27 % à la moyenne des 30 dernières années, ce qui témoigne des défis persistants posés par des conditions météorologiques irrégulières, a-t-il expliqué.

Selon le ministre Sadiki, malgré l’ augmentation , la capacité totale du réservoir utilisée dans l’agriculture s’élève actuellement à 31%, légèrement inférieure aux 32% de l’année précédente.

Le déficit pluviométrique a également amené les producteurs céréaliers à revoir à la baisse leurs estimations de rendement. Les céréales étant un élément de base de l’alimentation marocaine, les sécheresses se traduisent par une dépendance excessive à l’égard des importations, ce qui affecte la balance commerciale extérieure du pays.

Le déficit pluviométrique a donné lieu à une récolte de blé qui devrait être inférieure aux 4 millions de tonnes de l’année précédente. En outre, la récolte de céréales devrait être nettement inférieure aux 7,5 millions de tonnes budgétisées par le gouvernement, a-t-il noté.

Avec une série de sécheresses qui ont frappé le pays ces dernières années, les approvisionnements locaux ont été gravement entravés, exacerbant les pertes d’emplois agricoles et élevant par la suite le taux de chômage à 13 % en 2023.

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