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Aquaculture : le Japon soutient les projets piscicoles du Maroc

Le Maroc se réjouit d’étendre et de diversifier ses activités aquacoles dans les villages côtiers en vue de donner un nouvel élan à son « économie bleue ».
Pour atteindre cet objectif, le Royaume d’Afrique du Nord souhaite bénéficier de l’expérience avancée du Japon en matière d’aquaculture et de recherche scientifique dans cette industrie.
Les deux pays se sont mis d’accord sur un programme de coopération triennal à partir de 2023 lors de la 37e réunion annuelle de concertation, prévue par l’accord de pêche signé entre le Maroc et le Japon en septembre 1985.
Les deux parties se sont également entendues sur plusieurs dispositions techniques et financières, ainsi que sur les modalités de pêche pour les navires japonais opérant dans la pêcherie thonière à la palangre dans les eaux marocaines, au cours de l’exercice 2023.
Les deux parties ont fait le point sur les projets de coopération actuellement en cours au Maroc, notamment le projet de village de pêcheurs nouvelle génération « Souiria Kdima », le projet de développement de l’aquaculture pour la croissance bleue au Maroc, et l’affectation d’un expert japonais de longue durée.
Ils ont également souligné l’importance du partenariat entre les opérateurs privés des deux pays, et se sont réunis pour promouvoir et encourager ce partenariat dans le domaine de la pêche maritime et des activités connexes.
La partie marocaine a insisté sur la nécessité de reprendre la coopération tripartite maroco-japonaise-africaine dans le secteur de la pêche, qui profite à tous les partenaires.
La coopération maroco-japonaise dans le domaine de la pêche maritime remonte à plus de 40 ans, axée sur la recherche aquacole, la formation, les villages de pêcheurs…
L’aquaculture au Maroc remonte à 1950 avec le lancement de l’ostréiculture lagon Oualidia. Des fermes intensives se sont ensuite développées en 1985 sur la côte méditerranéenne à Nador et M’diq. La production était essentiellement centrée sur le bar européen, la dorade royale et les huîtres.
Dix ans plus tard, l’élevage de crevettes a été introduit à la rivière Moulouya, tandis que la conchyliculture (coquilles de bivalves) a été lancée en 2000 dans la baie de Dakhla. Le secteur a pris de l’ampleur grâce au plan Halieutis déployé pour renforcer les performances et la production de la pêche et de l’aquaculture.
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