Le commerce entre l’Argentine et le Maroc a atteint 1,5 milliard de dollars en 2022, selon les données compilées par l’Institut argentin des statistiques et des recensements ( INDEC ).
Ce chiffre représente une augmentation de 48% par rapport aux échanges enregistrés entre les deux pays en 2021.
Les importations du Maroc en provenance d’Argentine se sont élevées à près de 944 millions de dollars, soit une augmentation de 39% par rapport à 2021.
Pendant ce temps, les exportations du Maroc vers l’Argentine ont atteint 548 millions de dollars, soit une augmentation de plus de 68 % par rapport au chiffre de 2021 de 326 millions de dollars.
Les principales importations de l’Argentine en provenance du Maroc comprennent les voitures, le sel, le soufre, le ciment, les machines, les pièces mécaniques et les équipements électriques.
Les exportations de l’Argentine vers le Maroc comprennent les céréales, les huiles animales et végétales, les aliments pour animaux et les produits de la pêche.
Le commerce entre les deux pays a triplé au cours des cinq dernières années, passant de 642,9 millions de dollars en 2017 à 1,5 milliard de dollars en 2022.
L’Argentine est le troisième exportateur vers le Maroc après le Brésil et le Mexique en Amérique latine. C’est aussi la deuxième destination des exportations marocaines dans la région.
Récemment, l’Argentine a manifesté son intérêt pour le marché marocain des engrais.
En mars, la province de Santa Fe, dans le nord-ouest de l’Argentine, a exprimé sa volonté de développer une coopération gagnant-gagnant avec le Maroc dans le secteur.
Le ministre régional de la production en province Daniel Costamanga a souligné l’importance de la coopération avec le Maroc dans le domaine des engrais.
Il a ajouté que Santa Fe et le Maroc se préparent à travailler ensemble sur un important investissement dans le but d’aider à développer les ressources de la province et à stimuler ses cultures agricoles.
« Nous allons y mettre toute notre énergie et tout le potentiel de notre politique de stimulation de la production agro-industrielle dans la province de Santa Fe pour que nos relations avec le Maroc se développent au-delà de cet investissement et qu’elles soient durables et bénéfiques pour Le Maroc, pour la province de Santa Fe et pour les milliers d’agriculteurs qui intègrent le complexe agricole » de la région, a-t-il dit.