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Le Maroc, deuxième client de la BEI dans le monde arabe

Depuis le début de ses activités au Maroc en 1979, jusqu’à fin 2022, les investissements cumulés de la Banque européenne d’investissement ont atteint 9 500 millions d’euros en faveur de 133 projets. Cela fait du Maroc le deuxième partenaire de la BEI parmi les pays du voisinage méridional de l’UE, qui comprend dix pays partenaires, principalement des États arabes.

La Banque européenne d’investissement (BEI) se positionne de plus en plus comme un partenaire privilégié du Maroc. Depuis le début de ses activités dans le pays en 1979, jusqu’à fin 2022, les investissements cumulés de la banque de l’ Union européenne (UE) ont atteint 9,5 milliards d’euros pour 133 projets.
Cela fait du Maroc le deuxième partenaire de la BEI parmi les pays du voisinage méridional de l’UE, qui comprend dix pays partenaires, principalement des États arabes. Dans cette région, les financements signés par la banque avoisinent les 45 milliards de dollars. L’Égypte arrive en tête des pays bénéficiaires avec un total de 14,9 milliards d’euros pour 124 projets. Tunisieclôture le Top3 des pays partenaires avec 6 900 millions d’euros investis dans 132 projets.
Le niveau record des financements de la BEI au Maroc enregistré en 2020
Au Maroc, les financements de la Banque européenne d’investissement se sont élevés en moyenne à 365 millions d’euros par an au cours des dix dernières années. Le niveau record de financement a été enregistré en 2020, avec 617 millions d’euros, dans le contexte de la crise sanitaire. D’autre part, 2022 a été marquée par la signature du premier projet dans le cadre du Partenariat Vert UE-Royaume du Maroc. Il s’agit d’un contrat de financement de 200 millions d’euros signé en octobre dernier à Rabat avec l’Office national des chemins de fer (ONCF) et qui représente également la première collaboration conclue dans le cadre de la dimension extérieure du Pacte vert européen. Ce financement a pour objectif de soutenir le plan d’investissement de l’ONCF, visant à renouveler l’infrastructure ferroviaire conventionnelle existante et à favoriser la modernisation des installations avec des technologies de pointe sur l’ensemble des 2 300 km du réseau ferroviaire marocain.
Il contribuera également au développement d’une mobilité durable bas carbone, tout en favorisant un meilleur équilibre territorial en termes d’accès aux services ferroviaires. En 2023, 50 millions supplémentaires devront être signés entre la BEI et l’ONCF pour le même projet, ce qui porte à 250 millions d’euros la dotation globale mise à disposition du spécialiste ferroviaire national.
Par ailleurs, la Banque Européenne d’Investissement s’apprête à approuver un nouveau contrat de financement dans le cadre du Partenariat Vert UE-Maroc. Il s’agit d’un prêt de 150 millions d’euros en faveur de MedZ, du groupe CDG, pour soutenir son programme de développement de technopôles et de zones d’activités économiques, selon un axe environnemental ambitieux. Ce financement soutient plus particulièrement la filiale de MedZ « Ewane Assets », société foncière dédiée à la location professionnelle de biens et de parcs d’activités Offshoring.
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