Le Sommet WorldPtx met en lumière le leadership du Maroc dans le domaine de l’hydrogène vert
Le Maroc accueille une session de haut niveau réunissant les dirigeants mondiaux pour discuter du potentiel du pays à façonner et accélérer la révolution mondiale de l’hydrogène vert.
Le Sommet sur la transition énergétique a débuté aujourd’hui à Marrakech avec une session de haut niveau qui a souligné l’énorme potentiel de l’hydrogène vert pour façonner la transition énergétique mondiale. En particulier, la session a souligné le rôle central du Maroc dans la promotion de cette source d’énergie durable.
Les intervenants, dont la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable Leila Benali, son homologue mauritanien Abdessalam Ould Mohamed Saleh et l’ambassadrice de l’UE au Maroc Patricia Llombart Cussac se sont tous réunis pour discuter de la voie à suivre dans la transition vers une énergie propre.
La réunion a débuté sur une note sombre avec une minute de silence en hommage aux victimes du récent tremblement de terre au Maroc.
Benali a exprimé sa gratitude pour la présence des participants, qu’elle a interprétée comme un engagement à accélérer la transition énergétique, une mission qui, selon elle, exigeait « une approche pragmatique ».
Elle a expliqué : « Suivre une approche pragmatique implique d’exploiter le potentiel remarquable des énergies propres, en particulier l’hydrogène vert et ses dérivés. » Le ministre marocain a encouragé les parties prenantes à utiliser le cadre du sommet pour établir des efforts de collaboration visant à convertir le potentiel de l’hydrogène vert en un catalyseur de développement durable, non seulement au Maroc mais à l’échelle mondiale.
Cussac a fait écho à ce sentiment, soulignant le statut du Maroc en tant que « partenaire naturel de l’Europe».
Elle a célébré la signature d’un partenariat vert et l’engagement de l’UE de 300 millions d’euros pour le développement de l’hydrogène vert et de ses dérivés au Maroc comme preuve de l’engagement indéfectible du pays en faveur de la transition énergétique.
Cussac a conclu en exhortant les parties prenantes à saisir les nombreuses opportunités offertes par le partenariat Europe-Maroc.
Imane Fakir, étudiante à l’École des sciences et de l’ingénierie (SSE) de l’Université Al Akhawayn , a également souligné l’importance de l’événement pour renforcer la stratégie verte du Maroc.
« Ce sommet est déterminant pour soutenir les efforts du Maroc dans le secteur de l’énergie verte », a-t-elle déclaré.
Selon Fakir, l’Université Al Akhawayn est à la pointe de la recherche et du développement sur les énergies renouvelables depuis 2015.
Outre les engagements financiers importants et la coopération internationale évoqués lors de la réunion de haut niveau, l’événement a rappelé avec force la responsabilité partagée de la communauté mondiale pour lutter contre le changement climatique et accélérer la transition vers un paysage énergétique plus vert et plus durable.