La formation professionnelle constitue l’un des principaux axes de développement du système des compétences au Maroc, a affirmé, lundi, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri.
Le ministre, qui répondait à une question orale posée par le groupe Haraki sur « la stratégie du gouvernement en matière de formation professionnelle », lors de la séance plénière des questions orales à la Chambre des représentants, a souligné qu’une stratégie relative à la formation professionnelle a été élaborée et qui comprend un certain nombre d’axes concernant la structure de l’offre.
A cet égard, le ministre a précisé que parmi les 365 branches de formation, 164 sont nouvelles et 162 ont été mises à jour, notant que seules 39 disciplines ont été maintenues.
Outre l’aménagement des espaces pédagogiques et la modernisation des équipements, M. Sekkouri a fait savoir que dans le cadre de cette stratégie, il a été procédé à la création de 12 cités des métiers et des compétences (CMC), dans l’ensemble des régions du Royaume, ajoutant que “pour la première fois, les spécificités régionales ont été prises en compte, d’autant plus que les régions contribuent activement à la mise en œuvre de ce chantier ».
Répondant à une autre question posée par le groupe du Rassemblement national des indépendants sur “l’appui à la formation spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables”, le ministre a indiqué que « le Maroc dispose d’une stratégie pionnière dans ce domaine au niveau international”.
M.Sekkouri a relevé, dans ce sens, que le secteur de la formation professionnelle au Maroc dispose d’un certain nombre d’instituts dans le domaine des énergies renouvelables, dont trois sont situés dans les villes de Oujda, Tanger et Ouarzazate, notant que la capacité de ces instituts, confiés à des professionnels en vertu de la gestion déléguée, s’élève à 1.200 places pédagogiques.
Il a également rappelé l’institut spécialisé dans les métiers des énergies renouvelables, de l’électricité et de l’électronique de Casablanca, affilié à l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), d’une capacité de 763 sièges, et un autre institut à Tarfaya d’une capacité de 760 places pédagogiques, en plus des CMC qui comptent des branches dédiées aux énergies renouvelables qui seront prochainement opérationnelles, “ce qui permettra un élargissement de l’offre de formation professionnelle”.