Les précipitations récentes au Maroc ont dissipé les craintes d’une nouvelle année sèche de bon augure pour la campagne agricole et le remplissage des barrages.
Les agriculteurs de différentes régions du Maroc ont fait les frais d’années consécutives de sécheresse qui ont réduit les récoltes, vidé les barrages et appauvri les nappes phréatiques.
Avec les dernières pluies, le taux moyen de remplissage des barrages est revenu à 33% fin février contre 32,3% l’an dernier.
Alors que la plupart des barrages du nord affichent un taux de remplissage supérieur à 60%, les barrages du centre et du sud du Maroc ne sont pas encore suffisamment remplis, en attendant la fonte des neiges des sommets de l’Atlas pour alimenter les réservoirs.
Le Maroc avait interdit fin 2022 d’utiliser l’eau des barrages pour l’irrigation afin de la conserver pour l’eau potable, craignant des pluies tardives.
Les agriculteurs s’attendent à ce que la récolte céréalière du Maroc soit plus élevée cette année compte tenu des pluies abondantes dans les plaines du nord-ouest.
L’agriculture est le premier secteur d’emploi au Maroc, représentant environ 14% de son PIB.