Le Conseil communal de Marrakech a approuvé, lors de la première séance de sa session ordinaire du mois de mai, une convention de partenariat pour le renforcement du réseau de surveillance de la qualité de l’air dans la région de Marrakech.
La convention, dont le coût financier s’élève à 6,5 millions de dirhams, vise à mettre en place de nouvelles stations de mesure des indicateurs de la qualité de l’air, à suivre la situation de la pollution dans la région, à fournir une base de données nationale et à préparer des bulletins périodiques sur la qualité de l’air.
Il s’agit de créer une base de données nationale, de préparer des bulletins périodiques sur la qualité de l’air et de renforcer la communication et la sensibilisation dans le domaine de l’environnement et de la qualité de l’air.
Cet accord implique plusieurs partenaires, dont le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Transition énergétique et du développement durable, le ministère de l’Environnement et le ministère de la Santé, et la région de Marrakech.
Les stations sont raccordées aux réseaux d’électricité et de télécommunications au nom de chaque communauté.
Le programme national d’amélioration de la qualité de l’air 2017-2030 vise à réduire la pollution provenant des unités industrielles et des transports et à renforcer l’arsenal juridique pour réduire la pollution de l’air.
Ce programme, qui a été approuvé par le Comité national de suivi et de surveillance, le 21 juillet 2017, comprend plusieurs recommandations basées sur le renforcement et l’extension du réseau national de surveillance de la qualité de l’air, la réduction des émissions des secteurs du transport et de l’industrie, le renforcement du dispositif d’encadrement, et le renforcement du cadre juridique dans le domaine de la pollution de l’air par les secteurs des transports et de l’industrie…
Le Maroc accorde une grande importance à la question de la pollution de l’air causée principalement par les installations industrielles et la pollution atmosphérique.
Le coût de la dégradation de la qualité de l’air, principalement causée par les projectiles gazeux des installations industrielles fixes et des transports, a été évalué à 9,7 millions dirhams en 2014.