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Rabat veut augmenter les investissements privés de 33 milliards de dollars d’ici 2035

Le secteur de l’investissement au Maroc devrait connaître une croissance significative dans les années à venir. Le gouvernement prend des mesures pour ce marché émergent.
Il encourage notamment l’investissement dans les startups et le capital-investissement, écrit Natalia Medina, une journaliste de renommé sur la dernière édition de la revue électronique Atalayar, spécialisé dans les affaires économiques et politiques du Maghreb.
Et d’ajouter que la Charte a été couronnée de succès depuis sa publication, avec des projets d’une valeur de 15 milliards de dollars intéressés par l’investissement au Maroc.
Et l’horizon s’éclaircit de jour en jour. Prenons le cas de Mediterrania Capital Partners. Il s’agit d’une société de capital-risque pour les entreprises nord-africaines et subsahariennes, qui gère actuellement des actifs estimés à 740 millions d’euros et qui a déclaré qu’elle investirait plus de 300 millions de dollars dans différentes entreprises marocaines au cours des cinq prochaines années.
Selon la même source, le Pôle Financier Marocain est la première place financière d’Afrique. Il est dans sa deuxième phase d’expansion et attire de plus en plus de demandes de la part de sociétés de capital-investissement opérant sur le marché local.
Comme l’indique l’Association marocaine des investisseurs en capital, le financement fourni par les investisseurs au Maroc a atteint 1,07 milliard de dollars dans 250 entreprises différentes au cours des quinze dernières années.
Par rapport à l’année dernière, le Royaume a réussi à augmenter son capital de plus de 100 millions de dollars.
Cette augmentation de l’investissement, explique Natalia Medina, conduit sans aucun doute à un Maroc plus prospère.
Les fonds internes des entreprises marocaines se caractérisaient par leur faiblesse car elles ne trouvaient pas facilement des sources de financement. Quelle est la solution à ce problème ? Précisément la nouvelle situation de l’investissement qui est prévue pour les années à venir.
Avec le développement de l’investissement, le pays se rapprochera de la cotation en bourse et d’un marché financier plus actif.
Actuellement, 77 entreprises marocaines sont cotées en bourse, et d’ici 2035, si le plan se concrétise, elles seront plus de 300.
Selon le dernier rapport de Standard & Poor’s, une importante société américaine d’information sur les marchés financiers, l’économie marocaine connaîtra une croissance d’environ 3,6 % entre 2024 et 2027.
=Comme l’a souligné le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Laalj, le secteur privé se tourne désormais vers les fonds d’investissement comme principale solution de financement.
Mais, comme il l’a précisé, ce n’est pas seulement en raison du montant des revenus qu’ils permettent de collecter, mais aussi en raison des partenariats locaux et externes qu’ils génèrent ainsi.
Le Maroc n’est pas un client, c’est un partenaire stratégiqueQuant aux fonds d’investissement marocains, il convient de mentionner que, pour ce projet, le rôle du Fonds Mohammed VI sera crucial.
On estime qu’il ouvrira des fonds sectoriels avec lesquels les investissements seront financés à hauteur de 2 milliards de dollars d’ici 2029. Le premier investisseur sera le fonds lui-même, à hauteur d’un tiers du montant, indique Atalayar.
A partir de ce fonds (et des fonds sectoriels), on essaiera de lever 15 milliards de dollars.
Ces capitaux seront dirigés par les entreprises. Cela générerait un attrait très puissant pour les marchés nationaux, mais aussi pour les marchés internationaux. Ce serait un pas de plus dans une ère de prospérité incontestable.
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